Le mille-bêtes
Fouet mécanique
Vers 1940
Courtesy de Michel
Cet objet s’appelle le mille-bêtes. Quand il était petit, Michel était fasciné par ce drôle d’objet et aussi par son histoire. Pendant la seconde Guerre Mondiale, sa grand-mère, qui habitait du côté d’Arlon, a décidé de fuir les allemands. Elle a pris les chemins de l’exode avec ses deux enfants et l’arrière grand-mère de Michel. Tout le monde allait vers le Midi sauf elle qui est partie vers Dunkerque. Malheureusement c’était aussi l’intention des allemands d’aller dans cette direction.
Ils ont beaucoup marché, dormi là où ils trouvaient abri. Un matin, alors qu’ils étaient presque arrivés à Dunkerque, le père de Michel se mit à hurler, s’assit parterre, refusait d’avancer. Il voulait le « mille-bêtes » à la grande terreur de sa grand-mère qui voyait les avions allemands qui chargeaient en piqué. Elle réfléchit et se souvint que la veille dans la ferme abandonnée où ils avaient dormi, son fils avait joué avec cet objet. Demi-tour vers la ferme pour aller chercher le mille-bêtes. Retrouvé, ils ont pu continuer leur route où finalement ils se firent arrêtés par les allemands.
Depuis le mille-bêtes est resté dans la famille. Michel a raconté l’histoire à sa fille qui elle aussi « veut absolument avoir cet objet, que ça se transmette ».
Le mille-bêtes
Fouet mécanique
Vers 1940
Courtesy de Michel
Cet objet s’appelle le mille-bêtes. Quand il était petit, Michel était fasciné par ce drôle d’objet et aussi par son histoire. Pendant la seconde Guerre Mondiale, sa grand-mère, qui habitait du côté d’Arlon, a décidé de fuir les allemands. Elle a pris les chemins de l’exode avec ses deux enfants et l’arrière grand-mère de Michel. Tout le monde allait vers le Midi sauf elle qui est partie vers Dunkerque. Malheureusement c’était aussi l’intention des allemands d’aller dans cette direction.
Ils ont beaucoup marché, dormi là où ils trouvaient abri. Un matin, alors qu’ils étaient presque arrivés à Dunkerque, le père de Michel se mit à hurler, s’assit parterre, refusait d’avancer. Il voulait le « mille-bêtes » à la grande terreur de sa grand-mère qui voyait les avions allemands qui chargeaient en piqué. Elle réfléchit et se souvint que la veille dans la ferme abandonnée où ils avaient dormi, son fils avait joué avec cet objet. Demi-tour vers la ferme pour aller chercher le mille-bêtes. Retrouvé, ils ont pu continuer leur route où finalement ils se firent arrêtés par les allemands.
Depuis le mille-bêtes est resté dans la famille. Michel a raconté l’histoire à sa fille qui elle aussi « veut absolument avoir cet objet, que ça se transmette ».
© Marilyne Grimmer 2023
© Marilyne Grimmer 2023