Cerabati
Porphyre nuage clair
Carreau de ciment, 10 x 10 cm
Vers 1938 - 2020
Courtesy de Marie
S’il y a un objet auquel Marie est vraiment très attachée, c’est ce carrelage jaune provenant de sa maison d’enfance, une grande maison style paquebot où elle a grandi à Schaerbeek. L’année dernière, elle et sa famille ont été contraint de la revendre. Elle était devenue beaucoup trop grande et entre temps son père est décédé. Ses grands-parents avaient acheté cette maison. Son père y né, et y a vécu toute sa vie. « Il avait vraiment une attache particulière à cette maison qu'il nous a un peu transmis à certains de mes frères et soeurs. Et moi j'ai eu ça très fort. » Cette maison représentait sa famille et avec le décès de son père « ça a pris encore plus de proportion, presque un côté un peu mystique. »
La dernière fois qu’elle y est allée pour lui dire au revoir, elle est repassée par toutes les pièces en faisant trois minutes de silence à chaque fois. Au sol, il y avait du beau parquet norvégien, en triangle et ce carrelage jaune un peu cassé par endroit dont elle entend encore le bruit sous ses pas. Et puis elle s’est dit qu’il fallait qu’elle prenne un truc, quelque chose. Alors elle en pris trois, un pour elle et un pour chacune de ses soeurs.
Elle espère un jour pouvoir construire ici dans son nouvel appartement à Forest ou ailleurs l’âme d’une maison à elle.
Cerabati
Porphyre nuage clair
Carreau de ciment, 10 x 10 cm
Vers 1938 - 2020
Courtesy de Marie
S’il y a un objet auquel Marie est vraiment très attachée, c’est ce carrelage jaune provenant de sa maison d’enfance, une grande maison style paquebot où elle a grandi à Schaerbeek. L’année dernière, elle et sa famille ont été contraint de la revendre. Elle était devenue beaucoup trop grande et entre temps son père est décédé. Ses grands-parents avaient acheté cette maison. Son père y né, et y a vécu toute sa vie. « Il avait vraiment une attache particulière à cette maison qu'il nous a un peu transmis à certains de mes frères et soeurs. Et moi j'ai eu ça très fort. » Cette maison représentait sa famille et avec le décès de son père « ça a pris encore plus de proportion, presque un côté un peu mystique. »
La dernière fois qu’elle y est allée pour lui dire au revoir, elle est repassée par toutes les pièces en faisant trois minutes de silence à chaque fois. Au sol, il y avait du beau parquet norvégien, en triangle et ce carrelage jaune un peu cassé par endroit dont elle entend encore le bruit sous ses pas. Et puis elle s’est dit qu’il fallait qu’elle prenne un truc, quelque chose. Alors elle en pris trois, un pour elle et un pour chacune de ses soeurs.
Elle espère un jour pouvoir construire ici dans son nouvel appartement à Forest ou ailleurs l’âme d’une maison à elle.
© Marilyne Grimmer 2023
© Marilyne Grimmer 2023