Le petit Bouddha
Sculpture en pierre
1991
Courtesy de Marianne
La grand-mère de Marianne avait ce petit Bouddha sur sa commode dans sa chambre. Autour il y avait un triptyque en métal argenté avec des photos. Son truc à sa grand-mère, « c’était que pour se porter chance, elle lui frottait le ventre comme ça et « petit Bouddha, petit Bouddha exauce mon voeux ! » Puis elle redéposait le petit Bouddha. Et nous, comme on connaissait l'histoire, si on rentrait dans la chambre de ma grand-mère et qu'on voyait le triptyque qui enfermait le Bouddha, ça voulait dire qu'il était en prison, qu'elle était fâchée parce qu'il n'avait pas réalisé son voeux. »
Marianne est l’aînée, elle a 2 soeurs. Au décès de sa grand-mère âgée de 93 ans, c’est elle qui hérite du petit Bouddha. Sa grand-mère s’est beaucoup occupée d’elles enfants. Elle habitait en ville et Marianne et ses soeurs à la campagne. Marianne adorait se promener avec elle, prendre le tram, aller aux galeries Anspach, etc.
Elle est très attachée à ce petit Bouddha joufflu et souriant et en l’observant ce jour-là, elle réalise que « oui, je ne l'avais plus regardé de trop près comme ça et on a un beau soleil, oui oui, il perdu la tête! Il a perdu la tête un jour dans sa vie mais ça va, elle l'a encore bien recollé ! »
Le petit Bouddha
Sculpture en pierre
1991
Courtesy de Marianne
La grand-mère de Marianne avait ce petit Bouddha sur sa commode dans sa chambre. Autour il y avait un triptyque en métal argenté avec des photos. Son truc à sa grand-mère, « c’était que pour se porter chance, elle lui frottait le ventre comme ça et « petit Bouddha, petit Bouddha exauce mon voeux ! » Puis elle redéposait le petit Bouddha. Et nous, comme on connaissait l'histoire, si on rentrait dans la chambre de ma grand-mère et qu'on voyait le triptyque qui enfermait le Bouddha, ça voulait dire qu'il était en prison, qu'elle était fâchée parce qu'il n'avait pas réalisé son voeux. »
Marianne est l’aînée, elle a 2 soeurs. Au décès de sa grand-mère âgée de 93 ans, c’est elle qui hérite du petit Bouddha. Sa grand-mère s’est beaucoup occupée d’elles enfants. Elle habitait en ville et Marianne et ses soeurs à la campagne. Marianne adorait se promener avec elle, prendre le tram, aller aux galeries Anspach, etc.
Elle est très attachée à ce petit Bouddha joufflu et souriant et en l’observant ce jour-là, elle réalise que « oui, je ne l'avais plus regardé de trop près comme ça et on a un beau soleil, oui oui, il perdu la tête! Il a perdu la tête un jour dans sa vie mais ça va, elle l'a encore bien recollé ! »
© Marilyne Grimmer 2023
© Marilyne Grimmer 2023